Coup de gueule
Au milieu des
nouvelles règles du futur contrôle technique, quelques petites lignes risquent
de faire enrager les bricoleurs et passionnés qui ont laborieusement transformé
leur camionnette en camping-car. À partir du 20 mai, ces véhicules devront passer le
contrôle technique vidés de leurs aménagements, sous peine de ne plus
être homologués pour rouler.
À partir du moment où il y a des sièges et une table, des couchettes,
un coin cuisine et des espaces de rangement, le véhicule sera considéré comme
un camping-car et devra avoir un certificat d’immatriculation conforme, VASP et
non CTTE.
Jusqu’ici cette situation était simplement constatée au contrôle
technique, mais elle ne déclenchait aucune sanction. À compter du 21 mai, la
transformation considérée comme un défaut à corriger. Nous aurons deux mois
pour procéder aux modifications, concrètement, la mention VASP (véhicule automobile
spécifique) devra figurer sur la carte grise, puis devrons repasser le contrôle technique. Il faudra le
vider avant ou l’homologuer.
La seule
solution est de parvenir à homologuer son fourgon en véhicule automobile
spécifique. Pour cela, il faut se tourner vers la DREAL. le dossier à présenter
est un vrai casse-tête. Ce n’est vraiment pas évident !
Il y a toujours
la possibilité de n’utiliser que du matériel modulable, pour vider le fourgon
le temps du contrôle. Une solution qui reste illégale.
Combien de temps
allons-nous accepter toutes les contraintes et interdits pondus par l’exécutif et
l’Europe, puisqu’il paraît que c’est une mise en conformité avec les textes
européens ?
Acheter un véritable camping-car, coûte un
bras, impossible d’y accéder pour beaucoup d’entre nous. Alors nombreux
bricoleurs ont aménagé un fourgon, ce qui était accepté jusqu’alors, et il n’y
avait pas de problèmes.
Vous ne pourrez
plus circuler dans un véhicule aménagé par vos soins. Ils sont nombreux ceux
qui circulent sur nos routes avec des camionnettes aménagées. De plus il me
semblait que l’intérieur d’un véhicule était considéré comme privé ! Que l’on
transporte du mobilier ou des outils, où est le problème ? Que vont faire tous
les saisonniers qui vivent dans leur camion ? À la rue ?
la France, pays de la liberté, de la
révolution, là, c’est la soumission totale l’acceptation du bon vouloir d’un
gouvernement qui verrouille un peu plus chaque jour les libertés individuelles.
C’est le petit peuple, celui des travailleurs qui va une fois de plus être
touché.
Qui parle d’égalité ?
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